Lot 114
Henry PARAYRE (1879-1970) Sirène. Terre cuite monogrammée et datée 1959 sur la terrasse. Haut....
Henry PARAYRE (1879-1970)
Sirène.
Terre cuite monogrammée et datée 1959 sur la terrasse.
Haut.: 28 cm
Provenance: Famille du sculpteur.
Bibliographie:
Laurent FAU, « Henry Parayre, 1879-1970 », édition Chemins d’encre, Conques, 2012, notre modèle à rapprocher d’une série de bougeoirs réalisée en collaboration avec André Arbus illustrée p. 185.
Élevé par des grands-parents fabriquant de sièges, Henry Parayre découvre la sculpture à travers le travail des chutes de bois. En 1892, il intègre les Beaux-Arts de Toulouse avant de parfaire son éducation à Paris et de suivre les cours du grand Paul Dubois. Très lié au peintre Marcel-Lenoir, Parayre est également l’ami d’Aristide Maillol. Il partage avec ce dernier un certain goût pour les formes voluptueuses des femmes et devient le chef de file de l’école toulousaine. Le monument à Jean Jaurès au square du Capitole dans la ville rose, ou celui de Paul Lacombe à Carcassonne, sont probablement ses œuvres personnelles les plus célèbres en son temps.
Pourtant, c’est probablement sa collaboration avec l’ensemblier décorateur André Arbus pour la décoration du paquebot le Provence qui est la plus appréciée aujourd’hui. A l’instar de Vadim Androusov, Henry Parayre sculpte des figures douces et énigmatiques qui vont orner les meubles du maître de l’Art déco. Nos sirènes, demeurées dans les collections de ses descendants, présentent des variations jusque ici inconnues à ses figures hybrides tantôt supports d’accotoirs, parfois bougeoirs.
Retiré à Conques à la fin de sa vie, le sculpteur se livre alors à l’étude d’un dernier sujet, une représentation de la sainte patronne de la ville, pleine de douceur.
Adjugé : 1 900 €