Le Montpelliérain Jacques Farran se lance, après de premières expertises pour le cabinet Rouillac. Il s'est associé avec Julie Le Brun passée, comme lui, par l'École du Louvre.

Dans le vaste bureau baigné de la lumière surplombant la Comédie, tableaux, objets d'art déco et bijoux voisinent pour le plaisir des yeux. De premiers trésors confiés par des particuliers de la région montpelliéraine au commissaire-priseur Jacques Farran. Le jeune homme, ancien élève de Joffre, passé ensuite par l'École du Louvre après des études de droit, vient d'ouvrir sa propre étude avec son associée Julie Le Brun. « Nous voulions avoir la meilleure formation », explique Jacques Farran.
Ceci posé, avant d'ouvrir leur propre étude, le duo a fait ses premières expertises d'art pour des cabinets différents (Rouillac pour lui, Cornette de Saint-Cyr et Le Floc'h pour elle) en cultivant des champs différents. « Je me suis spécialisée dans les bijoux et les arts décoratifs de la fin du XIXe jusqu'aux années 1940, détaille Julie Le Brun. Jacques est versé dans la peinture, la sculpture. » Entre autres trésors.

Une vente au Kiasma

« Notre projet est de proposer quelque chose d'un peu différent avec des ventes rares mais toujours avec des catalogues riches en textes et photographies. »
Le duo a trouvé d'ores et déjà, de magnifiques pièces auprès de particuliers de la région. Notamment un tableau, étude préparatoire du plafond peint du théâtre de Nîmes, inauguré en 1800 mais détruit par un incendie en octobre 1952.

«Notre étude accueille des expertises et des expositions mais les ventes auront lieu ailleurs », déroule Jacques Farran qui souffle « la rentrée de septembre pour notre première prévue au Kiasma de Castelnau-Le-Lez ».
D’ici là tout un chacun peut pousser la porte de l'étude Farran pour faire expertiser objets et œuvres d'art. « Confiez-nous vos trésors, racontez-nous vos histoires, nous les mettrons dans la lumière ! », conclut Jacques Farran.

2 rue de Verdun. De 9 h à 12 h et 14 h à 18 h.
Tel: 06 82 10 55 74.
contact@farran-encheres.com

Frédéric Mayet, photographie R De Hullessen

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